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"Blocages", "actions importantes" : les commerçants "très inquiets" en vue du 18 septembre
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/09/2025 à 10:51

Selon le président du Conseil du commerce de France, les professionnels du secteur ont "surtout peur pour outil de travail" et "la poursuite de leur activité" en vue de la journée de mobilisation.

( AFP / LOU BENOIST )

( AFP / LOU BENOIST )

Après un 10 septembre déroulé sans heurts majeurs malgré le mouvement "Bloquons tout", le président du Conseil du commerce de France (CDCF) a anticipé des "impacts plus graves" à prévoir pour la journée du jeudi 18 septembre, affirmant que les commerçants sont "très inquiets" de la nouvelle journée de mobilisation prévue dans le sillage des syndicats. "Il semble qu'il n'y ait pas eu d'incident très grave" mercredi, a rapporté sur BFM Business Guy Gras, président du CDCF, au lendemain d'une journée de contestation sociale née sur les réseaux sociaux.

"Nous avons surtout eu des fermetures de magasins", totales ou partielles, les commerçants ayant pris les "mesures de sécurité" nécessaires "pour protéger leur outil de travail" et "leurs salariés", a relaté le président de cette organisation représentant une trentaine de fédérations professionnelles. "Nous anticipions une baisse de chiffre d'affaires de l'ordre de 20 à 30%" sur la journée de mercredi, a-t-il indiqué, dans l'attente de "chiffres plus précis" à l'issue d'une réunion du CDCF prévue jeudi après-midi.

Le boycott de la carte bancaire? Des "situations tout à fait anecdotiques"

"Mais nous anticipons des impacts plus graves pour le 18 septembre. Nous sommes très inquiets pour le 18 septembre", a souligné Guy Gras, redoutant des "mouvements de blocage" et "actions importantes sur le territoire". "Nos commerçants, ils préfèreraient investir dans des climatisations plus modernes, et des systèmes d'éclairage moins consommateurs d'énergie, plutôt que dans des portes blindées et des vitrines ultra-sécurisées", a-t-il déploré.

Interrogé sur d'éventuelles réductions proposées par des commerçants, en échange de paiements en espèce plutôt que par carte bancaire, l'une des modalités d'action préconisées par certains initiateurs du mouvement du 10 septembre, Guy Gras a estimé ces "situations tout à fait anecdotiques". "Les commerçants ont surtout peur pour leur outil de travail et pour la poursuite de leur activité, je ne pense pas que le commerce dans sa majorité suive les actions graves de certains agitateurs", a-t-il fait valoir.

Entre rassemblements et blocages, près de 200.000 personnes ont participé mercredi 10 septembre à la mobilisation contre l'austérité, les "inégalités" et le "déni" démocratique, soutenue seulement par la CGT et Solidaires du côté des syndicats.

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